lundi 21 novembre 2016

Rencontre du 3e type avec une cicadelle bison

Ma rencontre avec cet... insolite insecte remonte à un an (septembre 2015). Comme le temps passe...
Une cicadelle bison dans mon jardin du sud de Paris































Evidemment, au départ, je n'ai pas remarqué qu'une "drôle de chose" était accrochée à une tige de fleur de mon jardin (sud parisien) ! 
Il m'a fallu une certaine attention pour remarquer qu'une chose verte était posée en effet sur la tige tout aussi verte. 

Cette chose est une "cicadelle bison" (stictocephala bisonia / Buffalo Treehopper en anglais), aussi connue sous les noms vernaculaires de "cérèse buffle / Ceresa bubalus" au Canada et de « cicadelle bubale », ou de « membracide bison » en Europe.

"Membracide-bison" pour faire allusion à son thorax bombé.

Je remercie le site aramel.free d'expliquer qu'il s'agit d'une espèce de Membracidae indigène à l'Amérique du Nord (homoptère d'Amérique du nord introduit en Europe au XIXe siècle).
Elle mesure 6-8 mm et pond sur les arbres fruitiers, en particulier le pommier (certes j'ai un "héritage" de pommier dans mon jardin : tronçonné, mais toujours vivant, mais la cicadelle en était loin...).

Pour la photo, je n'ai cessé de jouer à cache cache avec elle : elle passait son temps à se dissimuler derrière sa tige dès que l'objectif se pointait. Je ne lui en veux pas : c'est la seule et unique fois que j'ai eu la chance d'apercevoir cet insecte hors normes ! Et j'en garde un sacré souvenir !
Encounter of the 3rd kind...

--> voir ma chronique "insectes" et la page des "habitants de mon jardin" !

dimanche 20 novembre 2016

Films du 3e trimestre 2016 : le gagnant est... rock !

😁"Hôtel Woodstock", d'Ang Lee (2009), avec Demetri Martin (Elliot Teichberg) , Eugene Levy, Anthoula Katsimatides
Une découverte ! Pour une fan de musique : instructif, intéressant, passionnant ! 
Un quidam, Elliot Tiber, dont les vieux parents tiennent un hôtel quelque peu décrépit dans la campagne à 150 kilomètres de New York, est à l'origine de l'installation du festival de Woodstock en août 1969. C'est hallucinant. les vaches, les prés, la route, installer l'électricité, les points d'eau, des WC, sous-louer les terres, convaincre les habitants de collaborer avec ... des hippies ! Et in fine, un festival culte, une page de l'histoire. Grandiose !

😊"Sagan", de Diane Kurys (2008), avec Sylvie Testud, Jeanne Balibar, Pierre Palmade...
Sylvie Testud est Sagan... De même qu'elle était Amélie Nothomb dans "Stupeur et tremblements". Si ce n'était pour elle, le film aurait été longuet.

😏"Comme un avion", de Denis Podalydès (2015), avec Bruno & Denis Podalydès, Agnès Jaoui, Sandrine Kiberlain, Pierre Arditi. 
Un gentil film, pour la société d'aujourd'hui qui ressent(irait) le besoin de faire une pause. Pourquoi pas ne pas se construire dans ce cas un kayak (juste parce que le mot est un palindrome) pour se la couler douce sur une rivière, alors qu'on est féru de l'aéropostale ? Bruno Podalydès le décide, comme j'ai dit, c'est gentil, les comédiens sont tous des gens sympathiques, la rivière est belle. Pas sûre de bien me souvenir de ce film dans quelques temps.

😏"Romaine par moins 30", d'Agnès Obadia (2009), avec Sandrine Kiberlain, Pascal Elbé, Louis Morissette, Pierre-Luc Brillant, Elina Löwensohn
Comédie sans prétention, qui a le mérite de se dérouler au Québec en hiver, avec bien sûr certains clichés, mais qui passent. C'est plutôt l'histoire qui a du mal à tenir debout. Ça se regarde, mais "What else..." ?

😏"Samba", d'Eric Toledano et Olivier Nakache (2014), avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg, Izia Higelin, Tahar Rahim
Film sympa, gentillet, avec quelques moments drôles et de bons comédiens, mais je ne le qualifie pas de "comédie" compte tenu du sujet de fond qui est le quotidien des sans-papiers à Paris.

😐"Boomerang", de François Favrat (2015), avec Laurent Lafitte, Mélanie Laurent, Audrey Dana, Bulle Ogier
Tiré d'un roman de Tatiana de Rosnay que je n'ai pas lu. Je ne sais pas si j'ai manqué d'attention en regardant ce film, mais je l'ai vu sans le voir, trouvé intéressant sur le moment mais par la suite des pans de l'histoire m'échappent. Je dirais : "sans plus"...

😊"Casse-tête chinois", de Cédric Klapish, avec Romain Durys, Audrey Tautou, Cécile de France, Katy Reilly
Tout d'abord, cela faisait une éternité que je lorgnais le 3e opus de la série des films de Klapish, tant j'avais (comme tous !) apprécié "L'auberge espagnole" et "Les poupées russes". Et puis, j'avais appris que l'actrice anglaise jouant Wendy, Katy Reilly, veinait de se suicider au moment de la sortie du film, et cela m'avait fait un coup car je l'avais beaucoup appréciée, et elle était si jeune et prometteuse... Eh bien, pas déçue par ce "casse-tête chinois", un peu confus certes, mais qui a l'immense mérite de nous offrir de belles ballades dans New York !

--> Ma chronique "films"... (mais hélas, je n'ai pas souvent l'opportunité d'aller voir les films au ciné dès leur sortie... 😏)

dimanche 13 novembre 2016

Guadalupe Nettel : "Après l'hiver" (Mexique)


***** "Después del invierno" (Mexique, 2014) - Ed. française Buchet-Chastel, 2016, Trad. François Martin, 304 p.

Un chassé-croisé entre deux exilés : Claudio, qui a fui Cuba pour New York, et Cecilia, native d'Oaxaca au Mexique, partie poursuivre de vagues études à Paris. 
Le roman alterne les chapitres consacrés à l'un et à l'autre, jusqu'à leur rencontre via une amie commune. L'auteure, Guadalupe Nettel, fait preuve d'une grande maîtrise pour dépeindre les pensées de ses personnages, tous deux un peu cabossés et perdus. Pourtant, j'ai eu beaucoup de difficultés avec le personnage de Claudio qui m'a d'emblée déplu par son opportunisme (avec Ruth, sa riche compagne "cougar") et son cynisme horripilant. Cecilia m'a davantage touchée, par sa mélancolie, sa rêverie, qui se manifestent au travers de son attachement pour les cimetières (ne vient-elle pas d'Oaxaca, où "el dia de los muertos" est une institution). 
Un troisième personnage très étrange, Tom, le voisin italien de Cecilia à Paris, m'a aussi interpellée...

En résumé, un livre qui m'a davantage plu pour le style et la puissance de narration de l'auteure, que pour l'histoire et le caractère des personnages principaux.

"Mon appartement se trouve sur la 87e Rue, dans l'Upper West Side, à New York. C'est un couloir de pierre qui a tout d'une cellule et où je n'ai mis aucune plante, car tout ce qui est vivant suscite en moi un dégoût inexplicable, comme certaines personnes en éprouvent devant un nid d'araignées." (incipit).

Merci à l'éditeur Buchet Chastel et à Babelio Masse Critique pour cette découverte.

--> Mes autres lectures d'Amérique latine...
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