samedi 27 février 2016

Boualem Sansal : "2084"

***** réf. géogr : Algérie (auteur) / "Abistan" (contrée dystopique...)
Éd. Gallimard, 2015
Grand prix du roman de l'Académie française 2015 - Meilleur livre 2015 de la revue "Lire"

Hum hum... Livre encensé par la critique, couvert de prix, commenté à foison dans les reportages TV ou journaux. 
J'avais hâte de me propulser dans cet ovni littéraire. D'autant que j'aime l'Algérie d'où vient l'auteur et que j'apprécie le thème de la dystopie (mes favoris étant Vladimir Sorokine et Antoine Volodine - tiens je n'avais jamais remarqué auparavant la concordance de sonorité). 
Et bien sûr en son temps, j'étais férue de "1984" d'Orwell, livre culte de mes années de jeunesse, auquel je voue toujours la même addiction et que Boualem Sansal met en exergue dans son introduction.

Eh bien, pour aller droit au but : abandon du roman de Boualem Sansal "2084" à la page 31.

Certes, je lisais dans les transports... Mais tout de même, dès les premières pages, j'ai réalisé que je ne parvenais pas à "entrer" dans l'histoire. Je lisais un paragraphe puis mes pensées devaient divaguer quelque peu car j'avais complètement perdu le fil du livre. 
Les premières introductions sur l'Abistan et son prophète Abi m'ont, je n'oserais dire "ennuyée", mais laissée de marbre. Puis la rencontre avec le personnage Ati m'est totalement passée au-dessus de la tête. Je me suis à un moment donné demandé si je comprenais quoi que ce soit à ce que je lisais, et j'ai réalisé que je m'étais laissée emporter par la sonorité proche de Abi et Ati et que dans ma lecture les deux commençaient à former un même personnage.
Le style ? Je dois reconnaître que je n'ai pas ressenti de flash, je lisais une phrase, la phrase était lue et vite oubliée. Alors que je prends tant de plaisir à relire des phrases d'ouvrages dont j'apprécie particulièrement le style.

Ayant un certain âge où je me dis que j'ai tant de livres à lire avant la fin de ma vie, j'ai décidé de mettre le holà sur '2084" qui me barbait plus qu'autre chose. Et pourtant, mon livre préféré de l'an dernier fut le FABULEUX roman dystopique d'Antoine Volodine intitulé "Terminus radieux" : l'écriture m'avait emportée, le thème, les personnages... Je l'avais dévoré, m'étais agrippée à lui, ne le lâchait pas pour pouvoir grappiller une page de plus à droite ou à gauche dans les files d'attente.

De l'écrivain russe Vladimir Sorokine "ès-dystopie" : voir Journée d’un opritchnik 2006***, La Glace**** 2002,  La tourmente **2010 , Roman (1er billet) ****1985/89, Roman (2e billet) ****,
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