jeudi 6 août 2015

Fred Vargas : "Temps glaciaires" & "Dans les bois éternels"

Un marcassin sur la couverture de l'un, un cerf sur l'autre...

"Temps glaciaires" ***** - 2015 (Ed. Flammarion)

Haletant ! Fred Vargas nous promène de Paris à la Vallée de Chevreuse et nous ferons même une excursion jusqu'en Islande aux pieds du cercle polaire.
Bien sûr y a des morts, donc une enquête... puis deux enquêtes en parallèle. Tous ces morts qui ont en commun un mystérieux dessin en forme de H ou plutôt de guillotine. Eh oui la guillotine : nous voilà donc plongés en pleine Révolution française entre la Plaine et la Montagne, à écouter le tribun Robespierre discourir à l'Assemblée.
Un grand plaisir à retrouver toutes nos connaissances du commissariat dirigé "par flottement" par Jean-Baptiste Adamsberg : Retancourt, Estalère, le chat La Boule, Veyrenc, Noël... Et Danglard qui fait sérieusement la tête dans cet épisode.
Un très bon cru. Et mention spéciale à "Marc" le sanglier !

1ère phrase : "Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur la table, s’inclinant dans son fauteuil." 


"Dans les bois éternels" ***** - 2006 - (Ed. Viviane Hamy, 443 p.)

Ayant juste fini "Temps glaciaires" le dernier Fred Vargas en date, j'étais tellement imprégnée de l'atmosphère de ce commissariat et de sa brigade si particulière, que j'ai décidé de mettre à jour mes lectures : je m'étais arrêtée à "Sous le vent de Neptune", paru en 2004 et qui se déroulait au Québec. Ah non, que dis-je ! J'avais lu et pas aimé "Un lieu incertain" (!!!) paru en 2007.

"Dans les bois éternels" est la suite de ce voyage au Québec. Adamsberg et Camille sont séparés mais toujours en contact par la force des choses : le bébé Tom que le commissaire doit régulièrement garder quand Camille part en concert.
L'intrigue est comme toujours riche à foison, s'épaississant au fil des chapitres... Deux morts à La Chapelle à Paris, probablement tués par une femme de 1m62 selon Ariane la séduisante légiste. Des cerfs massacrés en Normandie, éventrés et le coeur écrabouillé. Des tombes de femmes vierges profanées. Une vieille infirmière tueuse en série en cavale...
On apprend plein de choses comme toujours encore : il y a un os dans le groin du porc et dans le coeur du cerf et dans la verge du chat.

J'ai beaucoup aimé. Des scènes devraient rester en mémoire (un temps) : Adamsberg et les galets polis qu'il ramasse pour son équipe dans son ruisseau au Béarn, l'apéro des petits vieux dans le bistro en Normandie, les bois de cerf que les petits vieux lui offrent, et qu'il ne faut surtout pas séparer !

1ère phrase : "En coinçant le rideau de sa fenêtre avec une pince à linge, Lucio pouvait observer le nouveau voisin mieux à son aise."

--> "Polars"

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