jeudi 18 décembre 2014

Paul Harding : "Enon" (EU)

2013 (Ed. Cherche-Midi, 286 p.)
"Enon"... Eh ben non !
Allez, je poursuis dans la veine de mes déceptions littéraires.
Après le dérangeant "Le jour des corneilles", j’ai pensé me changer les idées en attaquant le dernier roman ("Enon") de la nouvelle coqueluche littéraire américaine, Paul Harding (coqueluche depuis son premier roman "Les Foudroyés", Prix Pulitzer 2010).

Arrêt définitif des frais page 64… Why ? Mal écrit, style insipide et gênant tant il est insipide (à la différence du "Jour des corneilles", où le style, incroyable et inventif, m’avait au moins poussée à tenir bon jusqu’à la fin). 
L’histoire de "Enon" ne m’a pas emballée non plus. Un couple de la classe moyenne qui bat de l’aile, faussement soudé autour de leur fille unique : quand la jeune ado meurt renversée à vélo, le couple se disloque du jour au lendemain et l’homme sombre dans la déchéance. Je ne peux en dire plus car je me suis arrêtée à un quart du livre, sans aucune envie de connaître le devenir de cet homme.
Hormis certaines descriptions de la campagne et des oiseaux, l’histoire ne m’a pas un instant captivée, ni les personnages.

Sans regrets, j’ai abandonné pour laisser la place au suivant de la liste d’attente : "L’amour et les forêts" d’Eric Reinhardt (je n'en suis qu'à la p. 43, et ce n'est encore pas le coup de foudre auquel je m'attendais, patientons encore un peu). Heureusement que j'ai lu de vraiment bonnes BD entre-temps pour égayer tout ça ! Ah vivement une excellente lecture qui me laisserait en pâmoison comme les Claudie Gallay ou Delphine de Vigan...

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