mardi 11 mars 2014

"Astérix chez les Pictes" : la BD familiale

Impossible (n'est pas gaulois ;=) de ne pas lire le 35e album d’Astérix, question de culture et de fidélité à ses classiques.
Pas de grande surprise, un scénario simple, quelques passages rigolos (toujours du fait d’Obélix : qui qualifie le monstre du Loch Ness de grosse loutre, ou qui prend les vaches des Highlands pour d’énormes taupes !). 
Et toujours l'humour bon enfant qui a bercé notre enfance. Donc un gentil moment de détente : what else ?
Quelques bémols cependant :
J’ai un peu moins apprécié les jeux de mots sur les noms des personnages pictes, un peu simplets ou alors pas parlants pour moi… le "Mac Colloch" ne m'a pas accrochée.
Et le point de départ de l'aventure m'a laissée sceptique : ce brave Ecossais retrouvé congelé dans un glaçon (englaçonné !) m'a fait penser à l'Hibernatus de Louis de Funès, mais sinon l'irréalisme de la situation (congelé mais still alive...) m'a gênée. Certes on a l'habitude qu'un Romain écrasé par Obélix sous un menhir ne soit pas tout à fait mort, mais le coup de l'Ecossais congelé, c'était un peu trop gros pour moi.
En revanche, j'ai trouvé l'idée des "pictogrammes" sur les rochers amusante, un pont avec le street art contemporain.

L’album se lit vite comme tous les Astérix, mais l’ai-je lu trop vite ? 
Quelque jours après, il ne me reste pas grand souvenir de la trame… à la différence d'autres albums d'Astérix (il est vrai lus et relus à satiété à une époque). Je conviens aussi de ma différence d'âge aujourd'hui et probablement d'une concentration ès Asterix moindre qu'à 10 ans.
NB : Cet "Astérix chez les Pictes" est le premier album à être réalisé sans Albert Uderzo ("retraité" de la BD) ni René Goscinny (décédé en 1977). Et je n'ai pas vu de différence dans le dessin avec les précédents albums : défi gagné par la relève (Didier Conrad / Jean-Yves Ferri).

--> p'tite chronique "BD"

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