lundi 17 mars 2014

Franz Ferdinand : "Right Thoughts ! Right Words ! Right Action !" live

Suite du concert au Zenith le 10/03/2014...
Oui je les ai vus en face-à-face ! Oui j'ai parlé avec Alex de Heriot Watt University à Edimbourg ! 
Oui ils m'ont dédicacé leur dernier album !
Et voici quelques vidéos des morceaux du dernier album "Right Thoughts ! Right Words ! Right Action !" (2013), dont le groupe a joué 8 chansons. 

Des morceaux pop-rock à souhait, des morceaux à texte... (+ 1 ou 2 morceaux "obligés" aussi - nouveau CD oblige... mais on ne devrait pas retrouver un "Brief Encounters" dans un futur best of !) :

- Bullet : a fait l'entrée en matière du concert, à 100 à l'heure et 100% rock
- Love illumination : le tube de l'album... du pur pop rock avec un tout début très très rock. Jouée juste après "Take Me Out", c'est dire que le public était totalement lancé et bondissait à qui mieux mieux ! Du coup ma vidéo est tout aussi bondissante...  "When you're half way from a dream / Is it hard to work out what is real ? - Were you born to be loved / but nobody else seems to know? / We could love / We could love you / If you need somebody to love you / While you're looking for somebody to love / Sweet love illumination / Sweet sweet love, elevation..."
Vidéo "Love Illumination" :
- Fresh Strawberries : une chanson philosophicomélancolique qui sonne très Beatles, taillée pour la voix de crooner d'Alex Kapranos... fruits pourris nous finirons tous... "We are fresh strawberries / Fresh burst of red strawberries / Ripe turning riper in the pole / We will soon be rotten / We will all be forgotten". J'avais trouvé cette chanson plutôt gnangnan à la première écoute, et puis je m'y suis faite, mais quand même pas un tube des FF... ne devrait pas resteradans les annales.
- Right Action : 1ere chanson du rappel, avec son riff énergique et son refrain dansant. Ca c'est du bon du vrai du dansant FF !
Vidéo "Right Action" :
- Stand on the horizon : intro aux claviers lancinante et nostalgique qui sonne comme un air de berceuse puis, selon le modus operandi des FF, changement soudain de rythme et mélodie, ça devient groovy, ça aboie : "The North Sea shaking / All that we know / To make us see the point of living / is to live / So won't you come to me", avec ses entêtantes paroles "Oh, the North Sea sings / Won't you come to me baby? "
Franz Ferdinand Vidéo "Stand on the Horizon" + "Can't stop Feeling" :
- Evil Eye : la chanson Bad Boy, un peu de rap rock, des gros mots, des scènes de violence de banlieue "Uh, some people get a freak out of me / It looks so clean / But I can see / The crawling, crawling creatures / Suspended in solution / No, no there's no solution"
Franz Ferdinand - Vidéo "Evil Eye" :
Brief Encounters : commence un peu comme les "Rencontres du 3e type", ambiance mystérieuse et éclairage romantique, une chanson un brin reggae et pas très gaie, voire spleen assuré ! (et un morceau qui casse un peu l'ambiance déjantée du concert, mais bon...pas la meilleure tune de l'album non plus) "We are bored / We are married / We are young / On the edge of the city " - "We are brief encounters / We all lose keys / We all choose our partners / We all choose our keys / Car keys choose your keys"
Franz Ferdinand vidéo "Brief Encounters" :
Goodbye Lovers & Friends : morceau final du concert, la chanson inspirée des funérailles de François Mitterrand où le groupe avait été surpris de voir défiler dans le cortège l'épouse et la maîtresse du défunt, situation difficilement imaginable au Royaume-Uni... "Don't play pop music, no / You know I hate pop music" - "I hope you didn't bring flowers / Hope you didn't write a poem / Hope you remember every fight"
Franz Ferdinand - Vidéo "Goodbye Lovers and Friends" :


--> le 1er billet sur le concert de Franz Ferdinand du 10 mars 2014 au Zenith (vidéos de Take me out, Jacqueline, Do you want to, This Fire, Ulysses, Dark of the matinee)
--> Le concert de Franz Ferdinand du 23/08/2013 à Rock en Seine
--> La chronique "ziquemu" du blog, et la "page des concerts"... 

dimanche 16 mars 2014

C.Ono-dit-Biot : "Plonger"

***** 2013, Ed. Gallimard, 445 p.
Le résumé en 4e de couverture raconte toute l'histoire. Le roman ne fait qu'ajouter moult détails de la vie quotidienne, pensées, réflexions, moindres gestes et paroles du couple César et Paz. 
La 1e page nous livre la fin sans appel de leur histoire d'amour : "Il l'ont retrouvée comme ça. Nue et morte. Sur la plage d'un pays arabe. Avec le sel qui faisait des cristaux sur sa peau."

C'est très bien écrit, mais c'est très long ! cette dissection de la vie du couple qui se délite, le tout vu du seul point de vue rétroactif de César (qui destine son récit à l'enfant du couple). Et la raison principale du désamour qui s'installe dans le couple ne tient pas debout : César, journaliste grand reporter ne veut plus voyager hors d'Europe, c'est définitif et sans appel, tandis que Paz, artiste photographe "solaire" veut parcourir le vaste monde. Ils s'en tiendront donc à écluser tous les musées et galeries d'art d'Europe, au grand dam de Paz qui, après la naissance de leur enfant, prendra le large... (il faut dire que plutôt qu'envisager un enfant, elle avait préféré adopter un requin...).

Je me demande comment les lycéens qui ont accordé le Prix Renaudot à ce roman ne se sont pas endormis sur certains passages très longuets. Cela étant, un roman bien écrit, qui ne me laissera pas grand souvenir, contrairement aux autres romans de Christophe Ono-dit-Biot  "Interdit à toute femme et toute femelle" (2002) et "Birmane" (2007) que j'avais dévorés.

Et by the way, que de coïncidences... Tandis que mon livre de chevet était cette semaine-là "Plonger" de C. Ono-dit-Biot, je me rendis au concert de Franz Ferdinand au Zenith. Où je découvris l'excellent groupe " Citizens ! " en 1e partie , que je ne connaissais pas... 
Je repris ensuite ma lecture de "Plonger" et, page 286, l'auteur fait référence à la chanson "Reptile" de Citizens !


« La musique autour de moi est devenue moins festive. On est passé d'Interpol à Citizens ! Ça me plaît de mettre ces références car tu pourras, quand tu le liras, écouter ce que c'était, mettre de la musique sur mes mots. Ne laisse pas ton sang devenir froid ("Don't let your blood run cold"), disait la chanson. Trop tard, le mien était gelé. » (Plonger, p.286)

jeudi 13 mars 2014

Franz Ferdinand live @ Zenith 2014

Cela va devenir un rituel : se requinquer tous les 6 mois avec la pop-rock écossaise de Franz Ferdinand !
Entre-temps, depuis le concert de Rock en Seine, on avait peaufiné notre apprentissage du dernier album Right Thoughts ! Right Words ! Right Action !) et décelé les joyaux qui nous feraient bondir en concert.  Fin prêts pour le Zenith du 10 mars 2014 !

Car spectacle plus bondissant il n'y a pas !

Avec les FF, le public saute et balance les bras pendant 1 h 1/2 (voir mes vidéos de "Take me Out", "Love Illumination""Do you want to": l'appareil photo danse et bondit au diapason d'Alex Kapranos, dont les sauts incroyables font penser au jeu de scène des Who - Du reste, une confidence, à Rock en Seine, ça/je bondissait/s tant que mon smartphone a voltigé dans les airs et s'est écrasé aux pieds d'un gardien molosse, tout surpris, il a récupéré les morceaux épars et me les a tendus - happy end, the phone is still alive).
Hier le Zénith de Paris était complet : heureusement qu'on était dedans, heureusement que le groupe ((Alex, Bob Hardy, Nick McCarthy et Paul Thomson) ne s'est finalement pas séparé pendant ces 4 ans de passage à vide, "so lucky" were we... 

Quelle belle soirée qui nous a régalés de 22 morceaux :

- 6 incontournables du 1er album éponyme (dont Jacqueline, que nous n'avions pas eue à Rock en Seine), This Fire a mis la salle en ébullition

- des 4 titres issus du 2e album, j'ai adoooooré leur prestation sur Walk Away, magnifique (hélas dépassée par les événements et l'ambiance, j'ai oublié de filmer... mais me suis rattrapée en faisant les choeurs avec tout le public) et Do you want to (là j'étais fin prête)

- 4 titres aussi du 3e album (2009) : belle version de Can't stop feeling, as usual, et No You Girls, Ulysses 

- la part belle au dernier album avec 8 titres, 
tous sympas et en final la chanson Goodbye Lovers & Friends inspirée du cortège aux funérailles de F. Mitterrand... et scandant "you know I hate popmusic"


Franz Ferdinand - Vidéo 100% déjantée de "Take me out" (10/03/2014)


                                          Franz Ferdinand : vidéo "Dark of the Matinee"

Franz Ferdinand : Video "Jacqueline"


Franz Ferdinand : Vidéos de "This Fire" & "Ulysses"



Franz Ferdinand : Video "Do you want to" (attention, ça secoue !)



La setlist du 10 mars 2014 :

1. "Bullet" (Right Thoughts, Right Words, Right Action, 2013) : démarrage en trombe !!!
2. The Dark of the Matinée (Franz Ferdinand, 2004) : culte, le public est chauffé, on commence à sauter. Perso j'adore cette chanson, et Alex nous a fait une petite entorse cool sur son "I time every journey..."
3. "Tell Her Tonight" (Franz Ferdinand, 2004) : un début très surprenant sorte de mix de "La panthère rose" et quelque chose de style hawaïen ! puis on retrouve la chanson habituelle... Sacrés farceurs les FF !
4. Evil Eye (Right Thoughts, Right Words, Right Action, 2013) : le nv morceau Bad Boy à la Eminem...
5. Do You Want To (You could have it so much better, 2005)... culte, what else ? Et de bondir encore plus haut !
6. "The Fallen" (You could have it so much better, 2005) : ça décoiffe toujours, mais pas une de mes préférées
7. "Fresh Strawberries" (Right Thoughts ! Right Words ! Right Action ! 2013) : un peu de calme après la houle...
8. "Walk Away" (You could have it so much better, 2005) : Super version ! J'ai adoré et zut oublié de l'immortaliser ! Je m'en veux à mort... Next time I'll be ready.
9. Stand on the Horizon (Right Thoughts, Right Words, Right Action, 2013) : North Sea sings...

10. Can't Stop Feeling (Tonight, 2009) 
11. "No You Girls" (Tonight, 2009) ouaouh... 
12. Brief Encounters (Right Thoughts, Right Words, Right Action, 2013) ... les "rencontres du 3e type", un peu longuet...
13. "Lucid Dreams" (Tonight, 2009) : Alex a dédié la chanson au (super !) groupe londonien ayant assuré la première partie "Citizens !"
14. "Michael" (Franz Ferdinand, 2004) enlevée certes mais Michael peine à être une de mes favorites !   
15. Take Me Out (Franz Ferdinand, 2004) : bon, là c'est la FOOOOOOOOOOOOLIE!!! la vidéo le prouve.
16. Love Illumination (Right Thoughts, Right Words, Right Action, 2013) : complétement transportés par Take me out juste avant, l'ambiance est démente !
17. This Fire (Franz Ferdinand, 2004) : Belle version lumières rougeoyantes, le public chante, moi t'aussi !
18.  Ulysses (Tonight, 2009) : ah celle-là, comme je l'aime...
Encore / Rappel :
19. Right Action (Right Thoughts, Right Words, Right Action, 2013) : ben oui, on kiffe le riff d'intro et on dansouille tout le long
20. Jacqueline (Franz Ferdinand, 2004) : The "Jacqueline", transcendant.. Et quand au moment du rappel, Alex a demandé au public quelle chanson il voulait, Bibi a hurlé "Jacqueline" (voui, allez sur youtube, on n'entend que moi !), Alex m'a répondu (voui, z'àmoi perso, que ce sera the next one... qu'est-ce qu'on peut demander de plus en concert ?)
21. "Outsiders" (You could have it so much better, 2005) : avec le solo de batterie et les 4 musiciens qui se mettent tous aux percussions
22. Goodbye Lovers & Friends (Right Thoughts, Right Words, Right Action, 2013) : en final, les 4 musiciens viennent respectueusement saluer leur public comme au théâtre...

--> Suite du concert avec le focus sur le dernier album "Right Thoughts, Right Words,   Right Action"

--> La chronique "ziquemu" du blog, et la "page des concerts"...

mardi 11 mars 2014

"Astérix chez les Pictes" : la BD familiale

Impossible (n'est pas gaulois ;=) de ne pas lire le 35e album d’Astérix, question de culture et de fidélité à ses classiques.
Pas de grande surprise, un scénario simple, quelques passages rigolos (toujours du fait d’Obélix : qui qualifie le monstre du Loch Ness de grosse loutre, ou qui prend les vaches des Highlands pour d’énormes taupes !). 
Et toujours l'humour bon enfant qui a bercé notre enfance. Donc un gentil moment de détente : what else ?
Quelques bémols cependant :
J’ai un peu moins apprécié les jeux de mots sur les noms des personnages pictes, un peu simplets ou alors pas parlants pour moi… le "Mac Colloch" ne m'a pas accrochée.
Et le point de départ de l'aventure m'a laissée sceptique : ce brave Ecossais retrouvé congelé dans un glaçon (englaçonné !) m'a fait penser à l'Hibernatus de Louis de Funès, mais sinon l'irréalisme de la situation (congelé mais still alive...) m'a gênée. Certes on a l'habitude qu'un Romain écrasé par Obélix sous un menhir ne soit pas tout à fait mort, mais le coup de l'Ecossais congelé, c'était un peu trop gros pour moi.
En revanche, j'ai trouvé l'idée des "pictogrammes" sur les rochers amusante, un pont avec le street art contemporain.

L’album se lit vite comme tous les Astérix, mais l’ai-je lu trop vite ? 
Quelque jours après, il ne me reste pas grand souvenir de la trame… à la différence d'autres albums d'Astérix (il est vrai lus et relus à satiété à une époque). Je conviens aussi de ma différence d'âge aujourd'hui et probablement d'une concentration ès Asterix moindre qu'à 10 ans.
NB : Cet "Astérix chez les Pictes" est le premier album à être réalisé sans Albert Uderzo ("retraité" de la BD) ni René Goscinny (décédé en 1977). Et je n'ai pas vu de différence dans le dessin avec les précédents albums : défi gagné par la relève (Didier Conrad / Jean-Yves Ferri).

--> p'tite chronique "BD"

samedi 8 mars 2014

Euphorbes et baignoire rocaille


Allez, vite une photo de mon coin "euphorbes" et "baignoire rocaille" sous ce beau soleil printanier...

G. Soucy : "L'angoisse du héron" (Québec)

***** "L'angoisse du héron" - 2003 (suivi de "L'angoisse du lecteur" par Alberto Manguel, 2009), Ed. Escampette, 65 p.

Sacré défi… ce petit livre de 65 pages : 57 pages pour "L’angoisse du héron" de Gaétan Soucy et 7 pages pour "L’angoisse du lecteur", la postface d’Alberto Manguel.
Au commencement, j’ai découvert une sorte de fable de La Fontaine mettant en scène un Héron et un Cabotin se défiant dans une chorégraphie dont j’ai beaucoup apprécié la description. Je croyais que l’histoire était lancée et que j’allais poursuivre avec ce livre les aventures sédentaires de ces deux olibrius dans leur asile de fous, décrites par le narrateur, en visite dans cet asile. Cela me plaisait bien. 
"Et son pied de se soulever davantage, lentement, tremblotant, jusqu’à ce que la cheville atteigne à la hauteur du genou gauche. Alors, avec une extraordinaire dignité, il redressa les épaules, le buste, le front. Il était droit comme un cierge. Ses bras longeaient ses flancs avec une irréprochable rigidité de garde-à-vous. L’Acteur était devenu le Héron." (p.20) 
"Le Héron commençait à vaciller sur sa patte. A mesure que l’ankylose gagnait le mollet, que les muscles manquaient de je ne sais quoi, que le sang congestionnait, les traits de ce dernier exprimaient une angoisse qui n’a pas de nom et qui est la catatonie même : l’angoisse corrosive, absolue, de devoir se maintenir dans une posture impossible, sous peine de provoquer un cataclysme qui fera voler le monde en éclats. " (p.22) 
"Le Cabotin était occupé à se rendre jusqu’au mur." (p.24) : ce vieux monsieur ne fait que des allers retours entre la chaise et le mur.
Mais que nenni. 
En passant au chapitre suivant, le récit nous transporte 13 ans plus tôt, quand le narrateur, Gaétan, se prépare pour l’enterrement de son ami Coco, un total loser, qui n’a jamais rien réussi, ou qui a toujours tout raté comme nous l’apprend Gaétan (de façon surprenante et peu gratifiante, ai-je trouvé, pour parler d’un ami et qui plus est d’un ami mort). La phrase-clé vint plus tard : "Coco avait passé sa vie occupé à se rendre jusqu’au mur." (p.43)
D’ailleurs, les quelques amis de Coco ou sa famille ne veulent pas se partager ses quelques dessins ou peintures affreuses.
Dans ce chapitre, deux bizarreries dans le récit m’ont frappée. L’une porte sur cette phrase, très énigmatique : "Nous faisons ensemble la queue à une quincaillerie ; je lui demande ce qu’il dissimule sous son veston ; et il porte une cravate bleue." (p.30) je me suis crue plongée dans quelque œuvre surréaliste… on dirait du Dali.
L’autre concerne « son navrant dégât » que Coco a nettoyé chez Gaétan : j’ai eu beau relire le texte, pas trouvé d’explication à ce dégât… mystère.

Ensuite, brusquement, je n’ai plus rien compris au récit. 
Voici que dans le carnet à dessins de Coco, Gaétan découvre le texte sur le Héron, soit ce que nous avons lu en premier chapitre ( !). Puis il y a l’histoire du voyage en bus et de la petite fille sans bras… Et soudain on découvre que le narrateur s’adresse à une Mademoiselle qui est la fille de feu Coco.
Personnellement, pardonnez-moi l’expression triviale, mais bien que le récit ne s’étale que sur 60 pages, j’étais complètement larguée dans l’histoire. J’ai dû relire deux fois le livre pour y voir plus clair, et mieux apprécier l’enchaînement. Et encore, cela reste brumeux… Ah, quelle entourloupe nous a fait l'auteur autour de son "Je faussement narratif" (p.64).

D’où la parfaite transition avec la postface d’Alberto Manguel, dont je réalise à présent la justesse du titre : « L’angoisse du lecteur » ! "Et même après que les rôles ont été assignés, les papiers mis en ordre, le récit mis en place, même alors l’incertitude subsiste. Une occurrence minuscule, une révélation infinitésimale avertit auteur et lecteur qu’il leur faut se méfier de l’illusion de comprendre." (pp. 62-63)
"En littérature, les choses ne sont pas racontées parce qu'elles se produisent ; elles se produisent parce qu'elles sont racontées." (p.61)

Y-a-t-il une morale dans la fable L’angoisse du Héron ?
La toute fin du récit ne se prête pas à l’optimisme… : « On n’a pas toujours ce qu’on souhaite. » (…) Car, l’enfer doit ressembler à ceci, Mademoiselle, qu’au début, tous nos désirs semblent soudain se réaliser. Le Diable peut vaquer tranquillement à autre chose. Il n’a qu’à les laisser suivre leur cours. » (p.57 : dernière phrase du récit) 

Finalement, un petit livre intéressant (je m’en souviendrai !) mais pas facile à appréhender. Je l'imagine parfaitement comme thème d'étude en littérature ou philo ; mais comme lecture divertissante, passer son chemin...
Un mot à connaître : catatonique ! 
L’écriture de Gaétan Soucy est belle. J’avais déjà bien apprécié cet auteur avec son roman (hallucinant) "La petite fille qui aimait trop les allumettes" (1998). 

J’ai appris avec tristesse qu’il était décédé d’une crise cardiaque en juillet 2013, à 55 ans. Difficile de ne pas penser à ses propos ironiques sur l’ami Coco décédé dans son livre…

--> voir mes "Lectures d'Amérique du Nord" ou les pages spécifiques "Québec"

mardi 4 mars 2014

Crocus, gerbera, primevère, violette et giroflée !

Mes crocus font le beau
Ce weekend, ça sent vraiment le printemps, bien que la matinée fut fraîche (oui : 5°, on n'est plus trop habitué).

Il se dit que l'hiver 2013/14 est le 3e hiver le plus chaud depuis 1900. J'ai même, ce 2 mars, étendu le linge dehors comme me voisins.
et qui ai-je aperçu butinant les fleurs jaunes du mahonia ? Un gros bourdon dont j'ai eu le temps de voir le cul blanc : je me risquerai donc à dire que c'était un "cul blanc".

Les plates-bandes se hérissent de feuilles et tiges de jacinthes et tulipes, et elles commencent sinon à prendre de la couleur : 

- primevères violettes et blanches
- toujours mes hellébores mais encore plus impressionnantes
- bergeras roses en pleine forme
- des violettes
- et même une fleur épanouie (violette) de scabieuse et deux autres en bouton : incroyable !
- quelle surprise d'apercevoir les giroflées en boutons...
- la star du jardin étant indubitablement cette semaine les crocus violets... les jaunes que j'avais plantés sont portés disparus.
primevère violette, bergera rose, violettes, primevère violet pâle,
bourgeon de cognassier du japon, giroflée en bouton, primevère blanche
Donc pour ce qui est des fleurs, je déclare vainqueur la couleur violette.
Quant aux arbustes, c'est le feu d'artifice des mahonias qui illumine le jardin de jaune.

--> Voir la chronique "jardin"... et pour bientôt pleins feux sur le mahonia roi des arbustes en ce moment et les roses de Noël

dimanche 2 mars 2014

Franz Ferdinand live 08/2013

Franz Ferdinand live @ Rock en Seine, 23 août 2013. Le groupe écossais... extatique.
Immense moment de bonheur, balancés par la foule au diapason


















La setlist de ce concert fou fou fou :
  1. No You Girls (Tonight, 2009)
  2. Right Action (Right words, right thoughts, right action, 2013)
  3. The Dark of the Matinée (Franz Ferdinand, 2004)
  4. Evil Eye (Right words, right thoughts, right action, 2013)
  5. Do You Want To (You Could Have It So Much Better)
  6. Walk Away (You Could Have It So Much Better)
  7. Stand on the Horizon (Right words, right thoughts, right action, 2013)
  8. Can't Stop Feeling (Tonight, 2009) (included a snippet of Donna … more)
  9. The Fallen (You Could Have It So Much Better)
  10. Bullet (Right words, right thoughts, right action, 2013)
  11. Michael (Franz Ferdinand, 2004)
  12. This Fire (Franz Ferdinand, 2004)
  13. Take Me Out (Franz Ferdinand, 2004)
  14. Love Illumination (Right words, right thoughts, right action, 2013)
  15. Ulysses (Tonight, 2009)
  16. Outsiders (You Could Have It So Much Better)

Franz Ferdinand, Rock en Seine, 23/08/2013
Il était temps que je me mette à jour : le concert si féerique et pêchu de Franz Ferdinand, c'était en août 2013 au festival Rock en Seine du Parc de Saint-Cloud.
1er rang pour nous, super, une ambiance folle. Tellement proche de la scène que le bruit des enceintes a parasité l'enregistrement vidéo de mon appareil.

Et keskispasse dans une semaine ?... Le concert 2014 au Zénith de Paris !
Right thoughts, right words, right action

--> voir la chronique "MUSIC" de ce blog, et ma page "CONCERTS", oh yeah !!
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