dimanche 24 février 2013

Liu Bolin : artiste chinois caméléon

Expo de travaux de Liu Bolin à la galerie Paris-Beijing :
Cet artiste contemporain chinois est versé dans le body art/body painting, la photographie, l'art du camouflage,l'étude de la perspective, la mise en scène...
Toutes ces compétences sont nécessaires pour réaliser les photos de ses mises en scène camouflé dans divers décors de par le monde.

Originaire de la province du Shandong, jeune quadra né en 1973, de la génération née sous Mao et devenue adulte dans les '90, il vit à Pékin.
Liu Bolin a commencé à travailler sur ses séries "Hide in the City" en posant devant son studio en ruine en 2005, après que le gouvernement eut décidé de détruire le village d'artistes "Suojia" à Pékin.
Mosaïque des photos présentées à l'expo de la galerie :
Sleeping Lion - Panda - Bookshelf - Mobile Phone - Graffiti 3- Green Food - Family Photo - JP Gaultier
Entouré d'assistants peintres et photographes, Liu Bolin sélectionne des lieux emblématiques où il pose debout les yeux mi-clos pendant que ses assistants le recouvrent de peinture afin de le mêler à l'environnement. C'est donc à mon sens un énorme travail collectif. Le concept est très original; il fallait y penser.
Sur le site de la galerie, on peut ainsi voir la vidéo de la réalisation de la photo prise au Grand Palais à Paris, les assistants peintres étant français pour l'occasion.

Oeuvres de la série Lost in Fashion : Lanvin - Missoni
A droite : sculpture de Liu Bolin

  


A gauche : Green Food, au fond : Family Photo
Liu Bolin : "Chacun choisit sa propre voie et son mode de connexion vers le monde extérieur. J'ai décidé de me fondre dans l'environnement. Certains diront que que je disparais dans le paysage ; je dirais pour ma part que c'est l'environnement qui s'empare de moi et je ne peux pas choisir d'être actif ou passif." Ce n'est pas lui qui décide d'imiter  la nature et la vie.
(Today the world views of different people’s are also different. Each person chooses his/her own way in the process of contacting outside world. I choose to merge myself into the environment. Rather than saying that I disappear in the environment, it would be better to say that the environment has eaten me up and I cannot choose to be active or passive.) In a context that emphasizes cultural heritage, concealment is actually no place to hide.

La galerie parisienne présente des oeuvres de deux séries : Hiding in the City / Beijing (Sleeping Lion, Family Photo, Red Legend, Mobile Phone, Graffiti III, Green Food, Panda, Chinese Bookshelf, Three Goddesses, Bus Stop) et Lost in Fashion : Alber Elbaz (Lanvin), Jean-Paul Gaultier, et Missoni... J'ai trouvé "Sleeping Lion" prise à la Cité interdite à Pékin très impressionnante, ainsi que Green Food, au milieu d'un étal de légumes.

Grand Palais, Paris
Hiding in the City : Italy
Nine Dragons 4











Sur le site de la galerie, 4 photos (entre autres !) m'ont captivée : Le Grand Palais à Paris, Venise, la série "Nine Dragons"... et l'engin de TP, photo où j'ai eu le plus de difficultés à repérer Liu Bolin ! (vous connaissez les BD "Où est Charlie ?")
 
Commentaire de Janet Batet lu sur le site de la galerie :
"Bolin’s work is centered on the individual, an anonymous individual, lacking in any personal attribute that might distinguish him. In that sense there is a certain level of empathy for the tradition of Socialist Realism, in which the individual joins the masses in order to become an anonymous hero. 
Liu Bolin : Beijing - Forklift
Nevertheless, in Bolin’s creation the individual does not integrate himself into any collective; he is not an active -much less so, enthusiastic- participant in any process. Rather, he is by himself -with eyes closed, confirming the idea of introspection-. More than presence, his figures have something of the absent or phantasmagorical: they are inexpressive and immovable."

Pour ma part, j'ai entendu parler de Liu Bolin grâce au docu  "Chine : les nouveaux dissidents" diffusé sur LCP. Ce reportage mettait l'accent sur Ai Weiwei, les frères Gao, et quelques autres dont Liu Bolin. Ce dernier n'était pas à proprement parler dépeint comme un "nouveau dissident", il bénéficierait d'une certaine "tranquillité" à Pékin, que d'aucuns attribuent à sa reconnaissance internatonale.
Cela dit, Ai Weiwei est aussi mondialement connu et reste très surveillé...
--> Voir les autres articles de ma rubrique "Expos"

samedi 23 février 2013

L'enfant du Sahara : film en avant-première

Notre grand ado suivant l'option cinéma en terminale, il a pu participer à un bout de tournage du film de Laurent Merlin "L’enfant du Sahara", in situ à Akhfenir dans le sud profond du Maroc. (anecdote : lui et ses copains logés dans des tentes ont eu droit à de fortes pluies... dans une région où pas une goutte d'eau n'était tombée depuis 4 ans).

Nous, parents, avons eu la chance de suivre de loin cette aventure cinématographique, et nous sommes même mis sympathiquement à contribution pour le visionnage des premières moutures du long métrage. Le 19/02/13, c'était donc notre deuxième "test projection" à l'américaine, le film étant présenté en avant-première (mais en version non définitivement mixée et étalonnée) au cinéma de Brétigny-sur-Orge. La test projection vise à recueillir les avis des spectateurs sur le film : moments forts, longueurs, scènes préférées scènes moins appréciées, musique, commentaires divers... D'ici trois semaines, la dernière mouture devrait être prête.
Nous étions 5 de la famille (belle-maman du Canada était présente !) et nous avons beaucoup aimé ce film.
L'histoire : "Alors qu’il est en classe au lycée, un adolescent français d’origine marocaine perd ses parents dans un accident de voiture. Quelques jours plus tard, les services sociaux lui apprennent qu’il a été adopté et que ses parents naturels sont sa tante et son oncle qui vivent dans un petit village du Sahara. Il décide d’aller les rejoindre…"

Des sujets forts sont abordés : le deuil de ses parents pour un ado, les secrets de famille, le biculturalisme, l'isolement, le barrage de la langue et des coutumes, la relation entre deux frères, l'amour infini et touchant de la mère marocaine, le sud-marocain (les images sont superbes)...

Les acteurs sont supers, mention spéciale au jeune Ahd Saddik qui interprète Mohammed l'ado français et à l'autre jeune Abdelmoula Oukhita qui interprète son frère Hassan. Ni l'un ni l'autre ne sont des acteurs professionnels, et Abdelmoula est un jeune garçon du village d'Akhfenir. Avec aussi : Blandine Pélissier, Lahbiba El Basraoui, Ahmed Oukhita, Sarah Bensoussan, Jean-Claude Aumont…

Et pour ma part, j'ai franchement aimé les chansons rap du groupe lyonnais Soldats 2 Banlieues, qui apportaient fraîcheur, cassure et rythme à la bande son sinon signée Ennio Morricone.

mercredi 20 février 2013

Letz Zep en concert pour les fans de Led Zep

Si comme moi vous n’avez jamais vu Led Zep en concert en vrai, vous ne les verrez donc jamais... (ben oui, sniff ............ mais non ! ultime rebondissement, l'espoir est là, scoop : Robert Plant serait prêt pour une tournée Led Zep en 2014 !!!!!!!!!!!!!!). En attendant, faute des princeps, foncez sur le générique Letz Zep, réputé le meilleur tribute band de Led Zeppelin.

Billy Kulke, le chanteur (+ harmonica) est le quasi sosie de Robert Plant. Originaire de Liverpool, il a chanté avec des musiciens comme Roger Glover (Deep Purple), Scott Gorham (Thin Lizzy), Neil Murray (Whitesnake), Don Airey (Rainbow), Dennis Stratton (Iron Maiden).


Letz Zep jouant Going to California

Le guitariste Andy Gray a souvent joué en lead guitar sur scène avec John Hackett (frère de Steve Hackett - Genesis). Il enseigne la musique à temps partiel, et il a l'air d'un tout jeunot !


Steve Turner à la basse et aux claviers (+ banjo et back vocals)

Le batteur Benjy Reid a joué avec Debbie Bonham, Bad Co, Ritchie Blackmore, Praying Mantis…

Video de Stairway to Heaven
(NB : gloups sur Stairway to Heaven, je me suis un peu lâchée vocalement et les choeurs qui sonnent peut-être faux sur la vidéo , eh bien hélas ce sont certainement mes hommages vocaux à ce morceau cultissime...Du reste, le papi à côté de moi (pas mon mari, le monsieur de l'autre côté) m'a dit que j'étais un très bon public - je lui ai même montré comment faire des photos du concert avec son portable).

La deuxième partie s’ouvre sur une ambiance caf'conc'. Lumières tamisées, Billy Kulke assis sur un tabouret, Steve Turner joue... du banjo et Andy Gray de la guitare sèche  "et le batteur nous sert un rythme léger ponctué sur la caisse claire et les cymbales" (là je cite un fan bloggeur).
Billy Kulke explique au public que "This song is about ecology" : il s'agit de "Going to California" (selon Fredi, jamais jouée par Led Zep sur les concerts live dispos en disques, maybe in bootlegs though), puis Billy introduit le morceau suivant ...about a blue-eyed friend : "Bron Y Aur Stomp" (très inattendue en concert !).

Video de Whole lotta Love

SETLIST: 1. Rock'n'Roll - 2. Good Times Bad Times - 3. Misty Mountain Hop - 4. No Quarter - 5. Since I've Been Loving You - 6. Nobody's Fault but Mine - 7. Babe I'm Going to Leave You - Entracte - 8. Going to California - 9. Bron Y Aur Stomp - 10. Kashmir - 11. Stairway to Heaven - 12. Moby Dick - 13. Whole Lotta Love - Rappels : 14. Black Dog - 15. Immigrant Song
Video de Andy Gray jouant du bâton + guitare


Témoignages :
Robert Plant : “I walked in, I saw Me !!!"
Jimmy Page : "That was excellent! I've been hearing a lot of good things about your band, we have a lot of mutual friends so stay in touch, I'd like to come to one of your gigs"
Steve Winwood : "Sounds amazin'"
OzzyOsbourne : "Hey Man, that's some f****ng voice you got there, you must be on f*****ng helium to get that f*****ng high"

Janick Gers (Iron Maiden) : “If you can't get the real brew, then this is the closest to the real thing that you are ever likely to see and hear, the playing is impeccable and the Band rocks just like the real thing. Brilliant!"

Video de Kashmir

Voir la chronique "musique" de ce blog , sur Led Zep : "Led Zep en concert cinématographique"
Le site : www.letzzep.com

Jonas Jonasson : "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" (Suède)

***** Réf. géogr. : Suède et tour du monde des puissances nucléaires - Genre : Road movie 4e âge

Une lecture plaisante et facile, surtout passé les 50 premières pages un peu longuettes… Ensuite, grâce aux retours en arrière sur la vie aventureuse et extravagante du pourtant tranquille Allan, mon attention a fait un grand bond en avant.

Allan, ce suédois naïf centenaire, qui a horreur de la politique, devenu expert maison en explosifs puis apprenti sorcier de la bombe atomique, a pour seule ambition de manger et boire un petit coup quelles que soient les circonstances.
C’est ce voyage dans l’Histoire et les rencontres loufoques avec de grands personnages qui m’ont bien plu, étant férue de relations internationales. Les références à la course à l'arme atomique, aux traités de désarmement, à l'Initiative de Défense Stratégique US : tout cela m'a rappelé mes études.
Et malheureusement, l’histoire contemporaine nous invite à nous demander si notre Allan n’aurait pas laissé aussi des traces de son passage en Corée du Nord (laquelle vient de procéder à son 3e essai nucléaire).
2 mai 2005 en Suède : Allan, 100 ans, s’enfuit de sa maison de retraite loin de l’infirmière tyrannique qui lui prévoyait en plus une fête d’anniversaire avec tous les vieux. Débute une course poursuite du papi en chaussons à travers la Suède, ponctuée du larcin d’une valise bourrée de billets, de quelques meurtres (de gangsters, ouf), de rencontres loufoques et chargées d’humanité.
Bio expresse de ce cher Allan :
- 1929/39 : artificier au côté des Républicains pendant la guerre civile espagnole puis sauveur de Franco !
- 1939/45 : "catapulté" d'Espagne à Fort Alamo (EU), il résout un problème permettant de compléter l'équation de l’arme atomique… S'ensuit une fête d’enfer à grand renfort de tequila avec le vice-président Truman. Quelques jours après, les Etats-Unis font exploser leurs bombes nucléaires au Japon… Alors Allan : kes tu fabriques nom d'un chien ?
- 1945/47 : mandaté par Truman (devenu Président) pour accompagner l’épouse de Tchang Kaï Chek et aller faire sauter des ponts en Chine pour le compte du Kuomintang... Puis toujours surpris par un revirement inattendu du destin : voilà qu'il sauve la vie de la 3e épouse de Mao Tse Toung  (dans le camp adverse) !
- 1947/48 : traversant l'Himalaya (as simple as that) se retrouve dans une geôle iranienne d’où il s’échappe et sauve en passant la vie de Churchill. Rentre en Suède où il est gentiment alpagué par les services secrets soviétiques. Quelques verres de vodka plus tard, il aura partagé quelques infos pratiques sur la bombe avec les experts russes…
- 1948/53 : A Moscou, rencontre le cauchemardesque Beria et le camarade Staline, auprès duquel il a le malheur de réciter un poème inapproprié et se trouve déporté au goulag à Vladivostok, avec pour compagnon d’infortune le frère neuneu et introverti d’Albert Einstein : 5 ans sans une goutte d’alcool !
1953/68 : après avoir mis le feu à la ville de Vladivostok et s’être enfui déguisé en maréchal de l’armée rouge vers la Corée… il est arrêté par les sbires de Kim Il Sung et sauvé par Mao ! Ces « nouveaux amis » (dont le fiston Kim Jong-Il) lui permettent de partir en vacances à Bali, une parenthèse paradisiaque de 10 ans.
- 1968 : rencontre à Paris (en mai...quelle affaire : mai 68) le général de Gaulle et Lyndon B. Johnson. Devenu espion pour les Américains, il s'installe à Moscou où il trafique de vrais faux rapports sur l’armement russe, en compagnie de son copain ingénieur chef du nucléaire russe, afin de contribuer à la limitation de la course à la guerre des étoiles et à l'armement nucléaire, jusqu’en 1982.

Arrive un jour où Allan se retrouve dans cette maison de retraite de Suède où il s'ennuie à mourir !
Sa fuite surmédiatisée et rocambolesque lui permettra de croiser la route de bons amis... et toute cette clique, dont Sonja l’éléphante, le policier, le bandit, Julius le vieux un peu kleptomane, Benny le surdoué presque diplômé en tout et la belle Mabelle, le chien… s’en ira couler des jours heureux à Bali.

Amateurs de réalisme, s'abstenir ! Idem pour les amoureux de la grande littérature. Le livre se prête aux lectures de voyage, dans les transports, en vacances...
Et la Suède vue autrement qu'en scène de crime des romans policiers nordiques à la mode, cela change !
Voir mes autres "lectures nordiques"...

dimanche 10 février 2013

Nouvel an chinois : Bonne année du serpent !

Exit le dragon et bienvenue au serpent (d'eau)...
Bon nouvel an chinois à tous nos amis et famille de Chine !

Le serpent, ai-je lu quelque part, représente dans l'astrologie chinoise, la beauté et le sagesse.
Guess what ? 
Je suis moi-même du signe du serpent !
Enfin (soupirs de bonheur...) : une année que j'appréhende avec sagesse dans toute l'amplitude de ma beauté intérieure et euh... extérieure (avec quelques artifices de ce côté !).

Côté choses terrestres et anecdotes : qu'évoque pour moi un serpent ?
1/ Assez récemment, en voyage à Lijiang (province du Yunnan) avec ma famille (mon frère et sa femme et mon neveu habitent à Shenzhen), il pleuvait comme vache qui pisse en plein mois d'août, je suis tombée la nuit tombée, sans éclairage, dans la fosse des égouts qui parcourent la ville...
Genou + cheville déglingués.
HEUREUSEMENT, je tenais alors mon appareil photo, la prunelle de ma vie, en bandoulière, et le très cher Lumix (Panasonic : je te vénère...) a échappé aux blessures et contusions en tous genres.
Moi, par contre, immobilisée dans le lit de l'auberge sans plus pouvoir bouger genou et cheville...
Et là, deux miracles comme sait les faire la Chine éternelle :
  • le 1er, une des hôtesses d'accueil de l'auberge, qui parlait 3 mots d'anglais et moi 1 mot de chinois, m'a accompagnée à l'hôpital local : que des locaux, seule étrangère, j'ai fait toutes les (150) queues comme tout le monde... sauf que 15.000 paires d'yeux me détaillaient comme une soucoupe volante...
    Après moult péripéties que je tairais (soit des heures et des heures d'attente dans un monde où je ne comprenais rien), voici que j'atterris à nouveau près du hall d'accueil, dans une petite pièce à baie vitrée ou une virago me mime le geste de me dénuder pour me faire une piqûre... Euh... je regarde avec désespoir ma compagne de l'auberge, qui me fait signe de la tête : ok ok !!
    Et voilà t'y pas que je me retrouve les fesses à l'air devant tout le hall d'accueil noir de monde les yeux hypnotisés par la présence d'une occidentale au moment où s'enfonce la piquouse de je n'ai pas compris quoi dans ma fesse... (mais en tout cas, je les remercie pour avoir prévenu tout risque d'infection et détérioration - c'est juste qu'il ne faut plus être pudique dans ces situations !)
  • Je vous vois venir : où est le serpent dans cette histoire ???
    La réponse : j'ai poursuivi notre périple dans la Chine inconnue (de nous !) et nous avions prévu d'aller au Xi Shuang Banna (!!!) la province tropicale près de la frontière avec le fleuve jaune... le Mékong... ouah...ouah... C'est donc pas ma jambe abîmée qui allait stopper notre trip familial au bout du monde dans les contrées reculées...

    Eh voilà, on arrive, on commence à marcher dans la jungle, je ne peux plus avancer... et là, un "local", voyant l'état de ma jambe, dit à ma belle-soeur chinoise (d'après ce que j'ai compris !) : méchante méchante entorse de cheville et genou... Et il propose de me soigner en pleine jungle avec une fiole de venin de serpent.Comme je ne pouvais plus bouger le pied qui était gonflé comme une outre et me faisait souffrir le martyr, j'ai dit ok ! Alors il a ouvert sa fiole et versé délicatement le contenu sur ma cheville qu'il a vite enrubannée de film plastique.
    A peine ma belle-soeur a-t-elle eu le temps de me traduire que cela allait chauffer... que ma cheville s'est mise à brûler de chaleur : ouille que ça brûlait, un enfer de douleur !!!

    Les enfants ont été scotchés, ils ont quand même fini par prendre des photos de ma cheville dont s'échappaient des vapeurs de fumées !!! Et que j'avais mal, purée !!! une horreur...Et ça sentait la viande brulée !
    puis (j'en passe..) ... peu à peu une sensation incroyable d'apaisement... et la cheville qui avait diminué de volume de façon incroyable...
    Tout le long de la journée j'avais ma cheville apaisée, je pouvais marcher...
    ma cheville soignée au venin de serpent
    Etait-ce ce serpent ?

    Merci le venin de ce serpent ! (lequel, nous n'avons pas pensé à poser la question, mais le monsieur n'a pas hésité en choisissant sa fiole). Et n'a pas demandé d'honoraires.



Mon 2e souvenir "serpentineux" :
2/ Eh bien, toute ma vie durant, un serpent sera aussi la longuissime chose visqueuse qui s'enroulait, sans fin, autour du cou de ma copine Joëlle sur la place Jemaa el Fna de Marrakech.
Ok, un camelot attendait quelques dirhams en échange d'une photo, mais ma pote Joelle était tétanisée et hurlait !!!
Et ce sont dans les minutes qui suivirent cette scène que... Joelle décida de s'enfuir au plus vite de cette cité maudite ! nous avions je crois 18 ans et c'était notre voyage de détente post-bac !

dimanche 3 février 2013

SCORPIONS concert live 2012 : le résumé...



Concert de Scorpions : leur der des ders
(Cet article aurait dû servir d'intro aux autres sur le concert des Scorps... un peu de choses à l'envers ne nuit pas à la santé !)
Allez zou, un AR au Zénith d'Orléans après le boulot pour foncer applaudir les Scorpions, le groupe culte de notre jeunesse et toujours aussi culte d’ailleurs.

C'est la... 1ere fois qu'on les voit en concert, et c'est leur tournée d’adieu : The Final Sting Tour... impossible de les manquer où notre vie de fans de rock aurait été incomplète. Scorpions, c'est le groupe que mes frères écoutaient, mes potes, moi, Fredi à Vienne aussi. Leurs morceaux, on les a dans la peau.
Pawel Maciwoda, Rudi Schenker, Matthias Jabs
Encore 3 membres de la formation initiale :
- Klaus Meine (25/05/48, 64 ans)
- Rudi Schenker (31/08/48, 64 ans)
- Matthias Jabs (25/10/55, 57 ans)
Tous en forme, Klaus avec quelques baisses de tension dans la voix (on a eu des craintes en début de concert…), compensées par les solos et les déchaînements des autres.

Et les deux p'tits jeunes : James Kottak (1962) le batteur américain qui a remplacé Herman Rarebell en 1996 et Pawel Maciwoda (1967), le bassiste polonais.

Alors, 19 chansons ce soir : les tubes, les classiques, des "plus récentes : 3 de Sting in the Tail,  une moins habituelle : Hit Between the Eyes (du reste, 4 morceaux de l'album Crazy World) ainsi que Is There Anybody There, la chanson style reggae du groupe (album Lovedrive, 1979).
Rudi Schenker, Matthias Jabs (transportés !), Pavel Maciwoda
Ambiance géante : le groupe super hyper méga heureux de jouer : on le sentait, on l'entendait, on le voyait. Des sourires et mimiques complices de Rudi et Matthias, Klaus qui gambade partout et associe le public. Bon, sa voix a besoin de se reposer et ce sont alors les solos (Kottak attack sur fond de clips des pochettes d'albums du groupe) ou duos de guitare qui s'enchainent.

Au fait : qui est ce 4e guitariste blond aux cheveux longs apparu au milieu du concert, sur "The best is yet to come" uniquement ???


1. Sting in the Tail (Sting in the Tail, 2010)
2. Make It Real (Animal Magnetism, 1980)
3. Is There Anybody There ? (Lovedrive, 1979) : le morceau reggae du groupe
4. The Zoo (Animal Magnetism, 1980)
5. Coast to Coast (Lovedrive, 1979)
6. Loving You Sunday Morning (Lovedrive, 1979)
7. The Best Is Yet to Come (Sting in the Tail, 2010)
Scorpions : Klaus, Matthias, Rudi, Pawel (Orleans 2012)
8. Send Me an Angel (Crazy World, 1990)
9. Holiday (Lovedrive, 1979)
10. Raised on Rock (Sting in the Tail, 2010)
11. Tease Me Please Me (Crazy World, 1990)
12. Hit Between the Eyes (Crazy World, 1990)
13. Kottak Attack (drums solo)
14. Blackout (Blackout, 1982)
15 Six String Sting
16. Big City Nights (Love at first Sting, 1984)
Encore :
17. Still Loving You (Love at First Sting, 1984)
18 Wind of Change (Crazy World, 1990)
19. Rock You Like a Hurricane (Love at First Sting, 1984)
"Avant l'ère du Rock'n'Roll un homme de 60 ans c'était un gars avec une bedaine, chauve avec des cheveux gris, lunettes, costume 3 pièces et chapeau, avec une canne ou un parapluie. A l'époque du Rock'n'Roll, un homme de 60 ans c'est Rudolf Schenker, mince, les cheveux décolorés platine, pantalon moulant, T-shirt heavy metal, lunettes noires, une Gibson Flying V à la main."

Video de Scorpions : Coast to Coast (Orleans 2012)
(extrait avec Rudi, Matthias, Pawel et Klaus à la guitare)


Scorpions : Klaus Meine, James Kottak, Pawel Maciwoda
--> les autres billets du concert fabuleux de Scorpions, Orléans 2012 :

--> voir la suite de la rubrique "musique" du blog

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